La médecine des fréquences : Nos incroyables capacités de régulation et de connexion au sein du vivant

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Publié le: 12-11-2025

Cœur, conscience et cohérence : comprendre les effets vibratoires de la résonance sur la santé et la conscience collective.


Ce que les traditions nous enseignent, en tout temps, et c’est aussi la conclusion à laquelle les sciences les plus avancées arrivent toutes à un certain point de leur développement : tout est vibration.

« Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence et de vibration. » — Nikola Tesla

Notre culture rationaliste a toujours valorisé l’approche matérielle du vivant. Mais la cohérence de la perspective matérialiste se heurte tôt ou tard à des lacunes dans sa capacité à expliquer nombre de phénomènes (la démonstration de Marc Henri sur l’évolution du cadre de la pensée scientifique en est un bel exemple) et la recherche de théories capables de rendre compte de la réalité observable semble converger inexorablement vers les éléments universels des grandes traditions spirituelles.

Bien que le concept de réalité vibratoire reste relativement étranger du champ de la biologie, les applications en technologie médicale sont bel et bien utilisées chaque jour : radiologie, IRM, scanner, échographie… autant d’exemples de procédés vibratoires qui ont largement fait leurs preuves.

Albert Einstein a dit « La médecine du futur est la médecine des fréquences. » Sommes-nous donc déjà dans ce futur avec une médecine des fréquences pleinement aboutie ? Je ne crois pas. L’affirmation d’Einstein a pour moi une portée bien plus profonde, qui relève du domaine de la conscience, de l’information, de la connexion vibratoire non seulement à soi et aux autres mais aussi à l’ensemble du vivant. Et c’est ce que je vais évoquer dans cet article.

La réalité vibratoire de la matière

Aujourd’hui, le concept d’une réalité vibratoire n’est plus une croyance new age, mais une conséquence directe des découvertes de la physique quantique et de la relativité.

Du point de vue de la physique et de ce que Marc Henry appelle le « Cinquième cadre de pensée », qui fait référence à la théorie de la relativité générale, la matière qui compose tout ce que nous sommes et tout ce avec quoi nous interagissons est en réalité composée essentiellement d’espace – j’aime mieux parler d’espace que de vide, car il ne s’agit justement pas de vide au sens littéral mais d’un champ d’informations en perpétuelle oscillation. Cet espace vibratoire représente ainsi près de 99,999999999999999% de tout ce qui est.

Nos pensées, nos émotions sont aussi des informations vibratoires qui participent à cette grande symphonie. L’ensemble de ces vibrations s’influence mutuellement et le cœur semble constituer, à notre échelle individuelle, l’un des inducteurs majeurs d’harmonie autant que le médiateur privilégié entre nos vibrations internes et celles du monde qui nous entoure.

L’état de cohérence

Ainsi, lorsque les battements du cœur de stabilisent et que la variabilité cardiaque* s’harmonise, les ondes cérébrales, au niveau du cerveau, se synchronisent avec le cœur. Et lorsque deux ondes entrent en phase, elles se renforcent et s’amplifie mutuellement. C’est le phénomène de résonance vibratoire. J’ai déjà évoqué la mise en résonnance cœur-cerveau dans mon article La cohérence cardiaque et la voie du coeur - Virginie Caubert. Ainsi, la résonnance s’établit entre le cœur et le cerveau et induit un état de cohérence : l’effet de résonnance se répercute sur les aires cérébrales impliquées dans la manière de penser, d’agir, de percevoir les informations, de répondre à notre environnement et aux autres et nous nous trouvons alors dans cet état de flow où tout advient avec la plus grande fluidité pour le meilleur.

Les effets de l’état de cohérence au niveau individuel

L’état de cohérence permet tout simplement à notre organisme de fonctionner au mieux de ses possibilités, aussi bien d’un point de vue physique que cognitif ou comportemental.

  • Une régulation physiologique optimale

L’état de cohérence favorise tous les processus de régénération et de guérison. L’ensemble de l’organisme est affecté par le cœur. Lorsque le cœur entre en état de cohérence, il induit la synchronisation des ondes cérébrales ce qui, avec un peu d’entrainement, induit la synchronisation de tous les organes qui entrent alors en résonance (fréquence cardiaque, ondes cérébrales, fréquence respiratoire et même le potentiel électrique cutané) et dont la vibration augmente en force et en amplitude. On commence alors à vibrer avec cette énergie optimale à la fois pour notre épanouissement et pour notre guérison.

  • Une meilleure clarté mentale et émotionnelle

Si nos pensées et nos émotions sont des vibrations, il apparaît assez évident que la synchronisation cœur-cerveau et l’accès à un état de cohérence va conduire à une optimisation de nos capacités cérébrales et à une régulation de nos émotions.

Et en effet, parmi plusieurs études portant sur l’amélioration des facultés cognitives, l’expérimentation en milieu universitaire a montré une amélioration moyenne de 73% des résultats aux évaluations de mathématique pour les étudiants ayant suivi 7 semaines d’entrainement à l’état de cohérence (selon la méthode HeartMath).[i]

Par ailleurs, un ensemble d’études montre que les troubles anxieux et dépressifs sont corrélés à une faible variabilité cardiaque.[ii] En réponse à quoi, l’entrainement à la cohérence coïncide avec des améliorations sensibles en termes de santé mentale, dans le domaine de l’adaptation aux situations de stress, de l’anxiété et de la dépression.[iii]

  • Des effets mesurables sur la guérison et la santé

Jon Kabat-Zinn a montré dès la fin des années 1990 que l’entraînement mental (méditation de pleine conscience) pouvait accélérer la guérison des plaques de psoriasis lors de séances de photothérapie, avec une cicatrisation 4 fois plus rapide que dans le groupe témoin — une preuve concrète que notre esprit peut influencer la régénération de notre organisme.[iv]

Et le Dr Sara Lazar a montré que l’esprit fonctionne comme un muscle : plus on pratique, plus on s’entraine, et plus ça devient facile, plus sont les effets grands (sur les fonctions cérébrales, la santé physique et mentale, l’épanouissement et l’autoguérison). On observe même un phénomène de restructuration cérébrale : augmentation d’épaisseur du cortex frontal, diminution de l’atrophie liée à l’âge, et modifications de l’amygdale.[v] En modifiant notre état intérieur, nous modifions littéralement notre biologie et la structure de notre cerveau.

Et le plus formidable, c’est que cette capacité est disponible à chaque instant.

Implications collectives

Nous sommes des êtres de relation, interdépendants dans un écosystème planétaire. Et si nous sommes des êtres vibratoires, alors nos champs se rencontrent, s’accordent ou se désaccordent, comme ils interfèrent avec tout le vivant — à la manière des instruments d’un orchestre.

Comme une illustration de cette analogie, les recherches sur l’état de cohérence et la synchronisation vibratoire montrent que notre état intérieur individuel a une portée et des effets bien au-delà des limites de notre corps.

La physique des champs vibratoires

La physique nous dit que tout système traversé par un courant électrique émet un champ électromagnétique. Or notre corps est un système électrique (comme je l’ai évoqué dans l’épisode de podcast : Grounding – Se relier à la terre pour restaurer l’équilibre du corps et du vivant). Notre cœur en particulier est un puissant générateur électromagnétique : le champ électromagnétique du cœur est environ 5000 fois plus puissant que celui du cerveau et peut être mesuré jusqu’à 3 mètres au-delà de notre corps.

Alors, tout comme le coeur peut synchroniser les ondes cérébrales et les fonctions organiques, chacun peut induire la cohérence chez les autres. Nos pensées et nos intentions, notre état d’être affectent tout le monde autour de nous.

Les observations réalisées

De nombreuses situations ont permis d’observer la synchronisation cardiaque entre plusieurs personnes. Celle-ci est liée à la qualité de la relation, à l’attention partagée, à l’empathie et même aux performances collectives.

Les travaux du HeartMath par exemple rapportent la synchronisation cardiaque et cérébrale de deux personnes assises côte à côte, sans contact direct, et invitées à cultiver un sentiment de compassion et de bienveillance.[vi]

La simple présence d’un partenaire empathique peut diminuer de moitié la perception de la douleur.[vii]

Il existe encore de nombreuses études qui nous montrent que nous sommes interconnectés bien au-delà de ce que nous imaginons. A quel point pourrions-nous changer nos vies et le monde si seulement nous prenions conscience de ce potentiel extraordinaire et apprenions à établir un état de cohérence, pour nous et pour le monde ?

Perspectives

Notre culture commence à reconnaître ces phénomènes de résonnance interpersonnelle mais je suis certaine que nous sommes nombreux à en avoir déjà eu la perception, l’intuition voire à en avoir fait l’expérience. Car c’est selon moi une loi inscrite au cœur de la nature, à travers la formidable cohérence qu’elle exprime au sein de chaque écosystème.

Et à toutes les échelles, on peut observer des analogies dans les formes exprimées par le vivant : des spirales de l’ADN à celles des galaxies, des structures fractales comme celle du chou romanesco, des proportions du nombre d’or retrouvées aussi bien dans notre corps que dans la nature. « Tout est dans tout », comme nous l’enseigne la Table d’Emeraude, et tout vibre de manière synchronisée.

Notre corps n’est pas un ensemble de cellules fonctionnant de manière mécanique mais un système ultra complexe où chaque cellule fonctionne en réseau avec l’ensemble. De la même manière, chacun de nous est une cellule d’un système planétaire cohérent, et peut-être même d’un système encore plus vaste.

A cette lumière, nous pouvons pleinement reconnaître que prendre soin de soi c’est prendre soin du monde. Et c’est certainement notre première responsabilité.

 

 

L’état de cohérence, la mise en résonnance vibratoire sont une réalité de notre expérience que nous sommes appelés à reconnaître et éprouver. Et à vivre à travers une reconnexion intime à soi, aux autres et au monde.

Dans mes accompagnements, les odeurs et les sons deviennent des vecteurs privilégiés de cette mise en résonance : ils rétablissent les ponts, là où le mental a dressé des murs. Les outils les plus subtils sont à ma connaissance les plus puissants. Les odeurs nous connectent au règne végétal et aux enseignements des plantes sur la structure, les lois, la cohérence du vivant. Les sons nous relient à ce pulse du vivant, présent en toute chose.

« Notre monde ne manque pas de conscience, il manque de connexions ». Hanna, femme médecine

Retrouver la cohérence en soi, c’est retrouver sa place harmonieuse au sein de la communauté du vivant. Pour soi et pour le monde.

Retrouve mes propositions : Cycle de méditations olfactives et sonores - Etablir la paix intérieure
Pour muscler sa capacité à créer de l’harmonie, pour et en soi et pour le monde.

Séjour dans le désert - Apprivoiser le vide
Pour recréer de la cohérence là où notre structure psychique voit du chaos.

Merci au Dr Mitchell Abrams pour sa conférence TEDx qui m’a inspiré cet article.

* La variabilité cardiaque illustre la réalité suivante : notre cœur ne bat pas aussi régulièrement qu’un métronome. Il accélère et ralentit périodiquement, ce qui lui permet de s’adapter au mieux aux conditions de l’environnement. Plus cette variabilité cardiaque est grande, meilleure est la santé cardiaque.

 

Crédit photo : Best designs


[i] Vislocky M., Leslie R. — Efficacy and Implementation of HeartMath Instruction in College Readiness Program (rapport / papier 2005, University of Cincinnati Clermont College).

[ii] Jung W., Kang Y., et al. (2019). Heart and brain interaction of psychiatric illness: a review.

[iii] Goessl VC., Curtiss JE., Hofmann SG. (2017). The effect of heart rate variability biofeedback on stress and anxiety: a meta-analysis. Psychological Medicine. Jung W., Kang Y., et al. (2019). Heart and brain interaction of psychiatric illness: a review. Donnelly D., Georgiadis E., Stavrou N. (2023). A meta-analysis investigating HRV-biofeedback training on depressive symptoms. Acta Biomedica

[iv] Kabat-Zinn et al., Influence of a mindfulness meditation-based stress reduction intervention on rates of skin clearing in patients with moderate to severe psoriasis undergoing phototherapy (UVB) or photochemotherapy (PUVA). — J. Kabat-Zinn et al., Psychosomatic Medicine, 1998.

[v] Meditation experience is associated with increased cortical thickness. — S. W. Lazar et al., NeuroReport, 2005 ; Hölzel, B. K., Carmody, J., Vangel, M., Congleton, C., Yerramsetti, S. M., Gard, T., & Lazar, S. W. (2011).
Mindfulness practice leads to increases in regional brain gray matter density.
Psychiatry Research: Neuroimaging, 191(1), 36–43.

[vi] McCraty, R., July 2003, The Neuropsychotherapist 6(1):22-43

[vii] Goldstein P., Shamay-Tsoory S. G., Yellinek S., Weissman-Fogel I., Empathy Predicts an Experimental Pain Reduction During Touch, The Journal of Pain, 2016.

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